Kamakura

鎌倉市

On a pris de nouveau le train ce matin pour aller à Kamakura.
Quand on est arrivé à la gare, on a acheté des sandwiches dans une boulangerie française pour aller pic-niquer dans le parc d’un temple.

On a nourri des pigeons très affectueux (qui ont repeint papa à la fiente) et des carpes koï. Comme tout le monde avait de la nourriture, un aigle plongeait sans cesse pour voler des bouts de pic-inc.
J’ai acheté un billet o-mikuji qui prédit l’avenir : « si tu n’es pas perturbée par les autres personnes, tes rêves vont devenir réalité ». On est redescendu et j’ai acheté une pomme d’amour confite (ça collait), en faisant attention aux aigles.

On est allés à un autre parc avec un grand Bouddha, et des petits écureuils. ils n’ont pas voulu de nos grains de riz soufflés, on a tout gardé pour nous.
En prenant le bus pour le retour à la gare, on a vu deux écureuils sur les fils électriques, et on a rencontré Lise et Shintaro qui ont fait le voyage avec nous.

Avant d’aller manger, on s’est amusé à doubler des dessins animés. On s’est marré très, très fort !

Bonne nuit !

 

Promenade à Kamakura, en partant un peu tard de l'hôtel. Il nous a fallu un peu plus d'une heure pour gagner cette ancienne capitale du Japon qui borde le Pacifique.

La ville est en soi très touristique : la grande avenue qui va de l'océan au temple et les petites artères parallèles étaient bondées, d'autant que le trottoir ne fait pas plus de 2m et que l'allée centrale, sous les sakura, était fermée pour entretien – certainement en prévision du matsuri de printemps dans deux semaines.

Passage dans une boutique, puis arrivée au temple Tsurugaoka Hachimangu, bien plus grand que tous ceux visités jusque là. Les arbres y sont magnifiques, bassins et sanctuaires forment un ensemble très agréable.

Le repas a été occupé à nourrir les énormes carpes, les pigeons très entreprenants, les canards, et... les buses ! Elles piquent sur les touristes pour se servir dans leur mains et repartent dans un grand fracas d'ailes ! Émotions garanties.

Visite du grand temple, des abords, et retour en ville pour prendre un train local vers le site de Kotoku-in pour aller admirer un bouddha de 11,31m de haut. Jade tenait moins à le voir que d’approcher les écureuils du parc, peu farouches dès qu’on partage le casse-croûte avec eux ; mais ils ont préféré tenir leurs distances.

Rencontre avec Lise et Shintaro sur le trajet du retour à Tokyo. Lise vient depuis Montréal voir son fils qui travaille dans l’enseignement et réalise des courts-métrages dans l’archipel ; elle était accompagné d’un guide volontaire, Shintaro, qui met à disposition des touristes ses jours de vacances non-utilisés afin de ne pas les perdre (au Japon, il y a deux semaines de vacances par an… et elles sont rarement prises en totalité !).