Kyōto

京都市

Quand on est arrivés à Kyoto, notre accompagnatrice, Aya, nous a accueillis pour nous faire visiter le quartier de Gion.

On a vu plein de sakura, de temples, de lanternes, et de dames en kimono. On est allés dans un café, j’ai pris un jus de mangue et on a fait des photos avec un nounours sur une chaise. Quand Aya nous a quittés, on a été manger des sushis dans un kaitenzushi.

Samedi, on s’est levé de bonne heure pour aller voir des singes dans un parc sur une montagne (il y en avait 104, on ne les a pas compté, c’était inscrit sur un panneau). C’était des macaques, ils étaient très, très drôles. On a pu les nourrir à travers un grillage, ils mangeaient les cacahuètes avec la coquille 😄. On est redescendu pour aller manger dans un snack, et on est allé dans une bambouseraie. Le soir on est allé manger dans un restaurant italien d’un centre commercial.

Dimanche, on a dormi assez longtemps, mais on a dû se lever pour faire le petit déj et aller voir le temple d’Argent. C’était en pleine nature, et magnifique. Le soir, on est retourné au centre commercial et on a joué dans une mini salle d’arcade à Mario Kart, un jeu de tambour, et aux jeux olympiques avec Mario et Sonic.

 

Kyoto propose une ambiance très différente, loin des gratte-ciels et de la profusion de métros. Rien ne dépasse dix étages, sinon la tour de Kyoto face à la gare ; tout est fait pour conserver le trait bien particulier de cette ville. Même McDonald a du se mettre au diapason, en abandonnant le rouge vif de son enseigne pour une teinte plus discrète.

Ce n’est tout de même pas une ville calme, surtout en période d’affluence touristique – tout le monde vient voir les sakura, ça parle presque autant français que japonais dans les rues de Gion. Nous avons renoncé à notre idée de louer des vélos tant la circulation est dense, les bus assurent l’essentiel des déplacements urbains (un one-day pass existe à 500¥, soit moins de 4 euros pour profiter des transports sur toute une journée).

Notre hôtel est bien situé, et c’est là son principal attrait, car il n’est pas très bien conçu. Les odeurs de cuisine (friture et poisson !) envahissent les couloirs dès le lever. En revanche, il est situé à 5 minutes à pied de la gare principale, et à peine plus loin du siège de Nintendo.

Les sakura arrivent à l'apogée de leur floraison, ils ponctuent la ville, les chemins, les routes et les montagnes de touches colorées. Dès que le vent souffle, des milliers de pétales s’envolent, recouvrent le sol et la surface des cours d’eau. C’est saisissant.

Nous croisons beaucoup de personnes en kimono ; il est à la mode d’en porter pour se promener – il est possible d’en louer à la journée –, mais nous croisons en revanche bien moins de maiko et geiko parées pour leur représentation.

Trois jours à Kyoto ne permettent pas de l’apprécier, cette ville ne se livre pas facilement : elle foisonne de lieux splendides pris entre des constructions récentes et passablement ternes. Le coeur du Gion, fait de machiya préservées de l’époque médiévale, se fait discret entre les avenues commerçantes aux enseignes criardes. A visiter hors des pics touristiques, car même la fabuleuse Shirakawa-minami Dori perd de sa superbe sous les hordes de visiteurs.